Dans un site composé d’horizontales, où le bâti et le végétal, forment tour à tour des filtres, ne permettant qu’une vision restreinte du site; le phare émerge du sol et s’élève pour proposer, au fur et à mesure de son ascension, une vision globale et panoramique du village de la Roche Guyon et de ses environs: sur les collines, le donjon, le château, le village, le jardin à la française, les pinacles, et enfin, la Seine et ses berges.

Le phare, bâtiment donnant à voir et à être vu, fait écho au donjon, et devient un élément de repère. Il marque une étape sur la Seine  (nous faisons notamment référence ici au projet d’Antoine Grumbach sur le grand Paris).  Le phare devient une lanterne sur le fleuve et permet de créer une animation dans ce village touristique également la nuit.

Il réinterroge le concept de ville musée: Nous avons pris le parti de faire un projet visible et non qui se fond totalement dans le site. La roche Guyon est un village surtout touristique, nous nous sommes donc questionner sur l’idée du patrimoine. Pour nous, même si la question de la trace et la mémoire est importante, elle ne doit pas faire que la ville reste figée comme une carte postale, mais elle doit évoluer en utilisant et se référant à son patrimoine culturel.